Presse


Il s'envoie en l'air pour son anniversaire


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Le Jodel D-112 F-BIRL a 50 ans

Joigny

INSTANTANé

Les 50 ans du Jodel

 

Lundi le 20 octobre 2008

Samedi, l'aéroclub de Joigny, les Ailes Joviniennes, a célébré les 50 ans de son Jodel. Nés de la rencontre de deux hommes, Edouard Joly et Jean Délémontez, les Jodels ont contribué à la naissance des avions aux ailes pliées, plus faciles à fabriquer. Le Jodel de l'aéroclub jovinien est né officiellement le 7 octobre 1958. Il a été fabriqué à Montereau par les établissements Dormois. Il fut longtemps l'avion école du club. Pour fêter son cinquantenaire, le Jodel a effectué un vol en patrouille sous les yeux émerveillés des membres de l'aéroclub, présidé par Pierre Luc-Jobert.



Femmes pilotes 20/05/2008

L'aéro-club de Joigny a accueilli, dimanche, à l'occasion d'une journée portes ouvertes, l'Association française des femmes pilotes.

L'AFFP a été fondée en 1971 pour permettre aux femmes d'intégrer l'école nationale de l'aviation civile, alors réservée aux hommes. Elle a obtenu gain de cause deux ans plus tard. Aujourd'hui, l'AFFP compte environ 200 adhérentes, pilotes privées ou professionnelles. Ses objectifs et actions : augmenter le nombre de femmes pilotes, défendre leurs intérêts, aider les jeunes à devenir professionnelles, organiser des stages et des voyages, etc.

Internet : www.femmes-pilotes.com




L'aérodrome jovinien rouvre ce week-end 17/05/2008

Fermé depuis un mois à la circulation aérienne, en raison du très mauvais état du revêtement du parking (YR du lundi 14 avril), l'aérodrome de Joigny retrouve une activité normale à partir de ce samedi 17 mai.
Portes ouvertes dimanche
Les bénévoles des Ailes Joviniennes, association gestionnaire de la plate-forme des avions de tourisme, ont rebouché les derniers trous du parking, samedi dernier. « C'est du sparadrap sur une jambe de bois, mais cela nous permet de redémarrer », ironise Luc Jobert, président de l'aéro-club, qui demande que la piste en dure soit remise en état.
La reprise du trafic aérien sur l'aérodrome va coïncider avec une grande journée de promotion de l'aviation, demain, dimanche 18 mai, en deux volets.
Il y aura d'abord l'opération nationale « Envie de voler », impulsée par la Fédération française aéronautique, pour découvrir le monde de l'aviation légère. Seconde animation : « L'aviation au féminin », organisée par l'Association française des femmes pilotes, invitant les femmes à se lancer dans le pilotage, pour le loisir ou pour y faire carrière. C'est la première fois que l'aérodrome jovinien accueillera une telle initiative.
Aéroclub de Joigny : route de Dixmont, téléphone 03.86.62.11.82. www.lesailes joviniennes.fr




Trois BB à Joigny - 15/02/2006


Projet Vocation Pilote de l'aéro-club de Joigny :
Ils volent de leurs propres ailes


Au terme d'une formation de plus de deux ans, offerte par les Ailes Joviniennes, quatre étudiants ont obtenu le brevet de base de pilote d'avion
Un mélange de bonheur et d'émotion se lit dans le regard de Pierre-Luc Jobert. Le président de l'aéro-club Les Ailes Joviniennes jubile. A raison. Le projet Vocation Pilote, lancé en 2003 pour fêter les 50 ans de l'association (l'Yonne Républicaine du 3 mai 2003), se termine sur une excellente note. Quatre jeunes, élèves ou ex-élèves du lycée Louis-Davier, viennent d'obtenir le brevet de base de pilote d'avion. Il s'agit de Gisèle Maury, Thibault Macaden, Benoît Gautherin et Florent Berrucas, qui ont bénéficié d'une formation entièrement gratuite.
A l'origine, ils étaient six dans l'aventure, sélectionnés surtout sur leur motivation. Cinq ont passé et réussi les épreuves du brevet. Quatre sont allés au bout du parcours, après avoir réussi les épreuves pratiques. Ce qui fait dire à Pierre-Luc Jobert qu'" être pilote, cela ne se gagne pas mais se mérite ! ". Les deux lycéens qui ont arrêté la formation, l'ont fait pour des raisons indépendantes de leur volonté. Selon le président, " ils auraient certainement réussi s'ils étaient restés ".

Libre dans les airs

Le plus jeune breveté de la bande, Thibault, 18 ans, est élève en terminale scientifique. S'il a voulu piloter, c'est un peu beaucoup à cause de Cédric Carroué, pilote de chasse qui a fait tenu ses premières manettes à Joigny, " ami de la famille " et véritable " modèle ". C'est bien simple : l'aéronautique, Thibault veut en faire son métier, dans un cockpit ou au sol.
Benoît, 19 ans, est en 1re année de médecine, à Poitiers. Il a abandonné l'idée de rentrer dans l'armée de l'air mais compte bien continuer à piloter. En vol, il apprécie, comme ses camarades, les sensations de " liberté " et de " vitesse ".
Gisèle, 20 ans, est en 2e année de DUT génie civil à Bourges. Elle a suivi la formation pour " découvrir un autre univers ". Elle avait aussi envie de piloter un nouvel engin. " A la base, j'aime bien conduire, auto comme moto ", explique-t-elle. En avion, elle aime " être libre " et la poussée d'adrénaline à l'atterrissage.
Tous les trois souhaitent passer, un jour, le brevet de Pilote Privé Avion, ou PPL (Private Pilote Licenced), prochaine étape de la formation.

Une question de coût

Y aura-t-il un autre projet Vocation Pilote ? Pourquoi pas. L'idée séduit plus d'un licencié de l'aéro-club, sauf peut-être le trésorier. " Le problème, c'est le financement, explique Pierre-Luc Jobert. La formation pour le brevet de base coûte plus de 3 000 euros par élève pilote. Pour ce projet, nous avons bénéficié de plusieurs aides, du conseil général, du conseil régional, de la ville de Joigny et d'un sponsor privé. Il est resté 25 % à la charge du club ".
Si des mécènes sont séduits mais s'interrogent encore, ils n'ont qu'à rencontrer les jeunes pilotes. Leur enthousiasme est un argument qui donne des ailes.

O. R.




Aux Ailes Joviniennes : trois apprenties pilotes - 10/09/2002


Cette année, la rentrée se conjugue au féminin au club jovinien puisque trois jeunes femmes apprennent à piloter.
Qu'une femme apprennent à piloter un avion n'a rien d'incongru ou de spectaculaire. Le club a toujours eu des femmes pilotes, avec tout même un petit creux ces dernières années. Là, ce sont trois apprenties pilotes qui viennent d'intégrer le club, qui compte 42 pilotes, dont neuf élèves.
Véronique Ponot, 34 ans, et Yannick Duval, 44 ans, sont toutes deux Joviniennes ; Karen Galland, 38 ans, étant de Verlin. Toutes trois sont arrivées entre juillet et août. " C'est un rêve que j'avais depuis longtemps. J'ai toujours eu le nez en l'air ", explique Véronique. Après un passage au parachutisme qui ne l'a pas satisfaite, elle est venue à l'avion, son premier rêve. Il lui a fallu un temps de réflexion, aussi bien personnel que financier. Et puis elle s'est lancée dans l'aventure. Côté famille, tout le monde l'a très bien pris et elle a même déjà emmené son jeune fils en balade.
" Un vieux rêve que je réalise enfin. J'en avais envie dès l'âge de 14-15 ans, et puis la vie en a décidé autrement. Je me suis mariée, les enfants, les finances qui ne suivaient pas forcément. J'ai décidé de franchir le pas, et mes quatre garçons sont très fiers ", raconte Yannick. Son mari se laisserait bien tenter. " Si elle est capable de le faire, moi aussi ", a-t-il lancé.
La troisième élève avait déjà un pied dans le club, son mari étant déjà pilote. Au cours d'un voyage en juin, elle a donné un petit coup de main et s'est prise au jeu. " Je montais beaucoup en avion, mais je ne me sentais pas prête, notamment pour la théorie. Là, j'ai décidé de m'y mettre ", ajoute Karen.

Eprouvant, mais exaltant

L'intégration au sein du club s'est faite sans problème. " J'ai fait un vol d'essai et l'instructeur m'a mis le manche dans les mains tout de suite ", se souvient Véronique. Karen avoue que l'ambiance a beaucoup changé au club, en mieux.
Il y a quand même certaines difficultés. Voler est éprouvant, physiquement et mentalement. Il faut penser à beaucoup de choses, le jargon à apprendre, des principes physiques à connaître, la géographie, la météo, l'avion…
L'examen, elles le passeront quand l'instructeur décidera qu'elles sont prêtes. La progression varie d'une personne à l'autre. " On a des périodes d'abandon, on bloque. Il y a des stades durs à dépasser, mais nous sommes prêtes à aller jusqu'au bout ". Car il y a l'autre côté, exaltant, grisant, incomparable, l'attente du premier vol en solo, les possibilités de voyages, la découverte du paysage par le haut…
Pour l'instant, elles continuent à apprendre le pilotage, étape après étape, comme les autres. Pas de favoritisme, elles n'en n'attendent pas, ni n'en veulent. En revanche, affirment-elles haut et fort : " Nous restons des femmes ". Et étant donné que les vols se font généralement le week-end, surtout avec l'arrivée de l'hiver et le raccourcissement des journées, la semaine sera longue, très longue jusqu'à la prochaine sortie.

F. S.


Les Ailes joviniennes veulent voler davantage - 03/04/2002


Le club s'investit dans plusieurs manifestations locales, mais son président déplore un vieillissement des structures.
Un an après son élection à la tête de l'aéro-club des Ailes joviniennes, Pierre-Luc Jobert présidait dernièrement l'assemblée générale de l'escouade sise à l'aérodrome de Beauregard, sur les hauteurs de la cité maillotine. Avec un vœu en forme de leitmotiv pour toute perspective : " Voler davantage ! ".
Concernant l'exercice passé, les quelque 27 adhérents présents à la réunion ont déploré les caprices de la météo qui n'ont guère favorisé un envol régulier des appareils :
" Résultat : 578 heures de vol - là ou d'ordinaire nous avoisinons les 700 -. 89 pour l'appareil D-112 et près de 489 pour les DR-400. Néanmoins, et c'est le côté positif du bilan, nous avons deux brevets de base confirmés par deux brevets complets obtenus, et actuellement, six élèves sont en cours de formation " relevait Pierre-Luc Jobert dans son rapport moral.
Celui-ci laissait aussi apparaître des soucis récurrents quant aux appareils, particulièrement le F-GORX, qui arrivait à échéance de ses six ans : " Les résultats insuffisants de ces trois dernières années ne nous avaient pas permis de réunir le financement nécessaire à cette opération. La visite a été effectuée en janvier, mais nous avons désormais un choix à faire : envisager un changement cette année, ou conserver cet appareil pour six années supplémentaires et retomber sur notre rythme habituel de renouvellement, auquel cas il conviendra de procéder à la visite des 2 000 heures courant 2003 ".

Logiciel

L'un des aspects positif souhaité par Pierre-Luc Jobert est celui de l'intéressement aux affaires du groupe par un plus grand nombre de membres : " Et là, cette première année de présidence m'a pleinement satisfait " reconnaissait-il. " Davantage d'adhérents ont pris part à différentes tâches et spontanément ! ". Quelques membres férus d'informatique ont ainsi développé une application sur mesure pour la gestion du club et proposé un logiciel permettant entre autres, le suivi des activités financières, celui des stocks de carburant, de consommation, l'établissement des statistiques réclamées par les autorités de tutelle etc.
Enfin, communication et animation du club ont quelque peu été repensées, afin d'assurer une meilleure connaissance globale de la discipline : participation aux journées du patrimoine, à la journée des nouveaux arrivants AVF, baptêmes de l'air lors du Téléthon, liens avec les comités d'entreprises, création d'un site internet, bref, tout un attirail promotionnel qui doit durablement faire entrer les Ailes joviniennes dans l'esprit de chacun. Histoire aussi de sensibiliser tout ces acteurs avec le devenir de l'aviation civile en France et en Europe.

Pascal DELANOE


Alain Parisot, ancien président de l'aéro-club - 16/12/2002


Alain Parisot, l'ancien président de l'association de l'aéro-club de Joigny " les Ailes Joviniennes " est décédé à Joigny dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 décembre, à l'âge de 73 ans, des suites d'une longue maladie. " Linou ", comme l'appelaient affectueusement ses amis, est resté à la tête de l'association durant pas moins de dix-sept ans. Il y était toujours président d'honneur. Entré au club en 1974, breveté un an plus tard, Alain Parisot avait en effet été élu au poste de président en 1984. Au cours de l'assemblée générale du 3 mars 2001, il avait passé la main à l'actuel responsable, Luc Jobert.
Avant d'être retraité, Alain Parisot exerça la profession de menuisier. Ils termina sa carrière aux ateliers de la ville de Joigny. Ses amis se souviennent d'un homme " dévoué et amoureux du D-112 ". " Durant de longues années, il a œuvré pour la pérennité de notre activité ", poursuivent-ils, émus. Alain Parisot a été inhumé la semaine dernière dans l'intimité familiale. Il repose au cimetière de Joigny, non loin de Gaston Nasse, son prédécesseur à la tête des Ailes Joviniennes.

S. T.


Réfection future de la piste à l'aérodrome de Joigny - 23/10/2001


"Intérêts économiques en jeu"

Le président de l'association Ailes Joviniennes fait entendre sa voix avant la décision d'engager des travaux à l'aérodrome. " Je ne le dirai jamais assez : le budget moyen d'un pilote à Joigny est inférieur au budget annuel d'un fumeur de deux paquets de cigarettes par jour! ". Sans relâche effectivement, Luc Jobert raconte à qui veut l'entendre, que l'activité sise à Beauregard - route de Dixmont - est accessible à tout le monde.
Selon le président des Ailes Joviniennes, voler ou apprendre à piloter un appareil n'est qu'affaire de volonté. Aussi se déclare-t-il surpris des propos tenus lors du conseil municipal du 12 octobre dernier, concernant le coût des travaux de réfection futurs concernant la piste, décision jugée " éloignée des préoccupations des joviniens " par divers conseillers.

L'Yonne Républicaine. Tout d'abord, au printemps dernier, vous aviez lancé un forfait découverte pour relancer votre activité. Quel bilan en tirer?

Luc Jobert. Ce forfait découverte est un moyen d'aborder l'aviation pour ceux qui auraient des craintes devant des démarches coûteuses, et avant un engagement complet. Il a son petit succès avec plusieurs personnes qui sont venues rejoindre notre association, dont une a transformé ce forfait en une formation de pilote complète.

Que répondre à ceux qui estiment les travaux de la piste, ou de l'aérodrome, guère prioritaires actuellement?

La piste date de 1978. C'est une vieille dame qui a des rides et besoin d'un lifting. C'est un patrimoine non négligeable, comme toutes les pistes dans des villes de petite ou moyenne importance, qui représente une somme d'argent conséquente. Mais il faut l'entretenir! Et ce d'autant plus que les autorités investissent dans des programmes pour développer ce type de déplacement, et révolutionner purement l'aviation générale (lire par ailleurs). Il y a une volonté très forte pour qu'en 2005 ou 2006, ce projet aboutisse, et la France n'est pas en retard dans ce domaine là, qui doit contribuer à rendre plus attractif ce moyen de transport, ce sport ou ce loisir. Cela peut effectivement paraître loin des préoccupations des habitants à court terme quand on n'est pas informé… En aviation générale, la France est le deuxième pays au monde, derrière les Etats-Unis. Un certain nombre d'intérêts économiques sont en jeu, mais on peut attendre quelque chose de cette niche industrielle à l'horizon 2005/2006.
D'ou l'intérêt de conserver à Joigny, des structures en bon état de fonctionnement… Surtout qu'à Joigny, la piste est ouverte à la CAP - circulation aérienne privée - c'est-à-dire que tout le monde peut l'emprunter, quelque qu'en soit la raison : voyages, déplacements professionnels voire touristiques. Certains ne s'en privent pas, pour marquer notamment une étape gastronomique… L'aéro club est gestionnaire de la plate-forme par contrat avec la ville, et son principal utilisateur, avec son école de pilotage.

Quid des actions en direction de jeunes, de participations à l'animation de la ville?

Je ne suis président de l'aéro-club que depuis le début de l'année, et cela fait partie de mes intentions que de développer ces relations. Soyons ambitieux mais réalistes ! Nous avons déjà marqué notre intérêt quant à l'animation de la cité au travers de manifestations il y a quelques temps. Nous avons été sollicité par des comités d'entreprises, par AVF Joigny (accueil villes françaises), ce qui traduit notre volonté de répondre à toute demande. Si d'aucuns à Joigny le souhaitent, nous aussi le désirons.

Luc Jobert aux commandes d'un des trois appareils de la flottille des Ailes Joviennes. Le président de l'association promet un avenir radieux à l'aérodrome de Joigny. Encore faut-il qu'il soit entretenu!

Propos recueillis par Pascal DELANOE 22.10.2001


Deux pistes, quarante adhérents - 22/10/2001


Deux pistes de 1070 mètres (l'une en dur, l'autre en herbe) composent le site de l'aérodrome de Beauregard, sur les hauteurs de la Côte Saint-Jacques. Dans l'Yonne, quatre autres pistes sont pareillement disponibles à Gisy, Saint-Florentin, Auxerre et Avallon. Autant d'opportunités pour pratiquer tout type d'activité aérienne (planeur, ULM, hélicoptère).
Créé en 1948, le club des Ailes Joviniennes rassemble une quarantaine d'adhérents en son sein et propose depuis cette année, un forfait découverte comprenant cinq vols de trente minutes sur deux types d'avions.

Mais voler n'est pas du seul ressort de futurs pilotes. Des baptêmes de l'air et des ballades aériennes sont disponibles à des prix modiques, chaque week-end. Renseignements et tarifs au 03.86.62.11.82, ou directement sur place, à l'aérodrome de Joigny, route de Dixmont (en fin de semaine).


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